La peinture s’est imposée comme une nécessité, parce qu’il y a des ‘courants’ qui me font vivre : l’émerveillement face à la création, l’appel de la poésie, la grâce de l’amour, le cheminement de l’espérance, tout cela mû par un pressant désir de vivre. Et aussi parce que, dans ce monde inassouvi, en proie à de multiples tribulations, qui empile peurs, dettes, indifférences, il y a urgence à poser le questionnement face au sens (ou la promesse) de l’existence (personnelle et collective). Alors, je pense que la beauté, notamment celle de l’art, et la poésie qui suscite le souffle de la vie, constituent des réponses réelles, sans calcul ni marchandage, aux lourds défis de ce temps.